Vivre en camping-car en Nouvelle-Zélande
Editorial
Hollywood n'a jamais laissé entendre qu'il y aurait des problèmes pour garder mes aliments frais ou me réchauffer
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Mon tout premier
camping-car en Nouvelle-Zélande était un Toyota Hi-ace un peu usé - essentiellement juste un van avec un matelas jeté à l'arrière - choisi uniquement parce qu'il avait un design arc-en-ciel sur le côté. Ce motif hippie correspondait parfaitement aux images idylliques de voyage sur la route que j'avais en tête, alimentées par le visionnage de films rétro dans lesquels la vie est facile et la route pleine de plaisir et d'aventure.
Plusieurs voyages sur la route, camping-cars et années plus tard, je sais maintenant que la réalité peut être très différente de telles idées romantiques. Parfois vivre dans une petite 'maison' qui doit être transport, chambre à coucher, salon et abri peut être difficile. Hollywood n'a jamais laissé entendre qu'il y aurait des problèmes pour garder mes aliments frais ou me réchauffer dans un camping-car qui est comme un four ou une grotte de glace selon la saison; Hollywood n'a jamais suggéré la possibilité de nuits blanches passées à écouter une souris qui court - un passager clandestin non invité qui mange ma nourriture, déchire mon papier toilette et s'avère impossible à expulser.
Oui, certaines parties de la vie en camping-car sont difficiles, mais c'est aussi, pour moi, le summum du merveilleux - la seule façon de voir tous les recoins de ce pays incroyable exactement comme je le veux et selon un seul horaire - le mien. C'est la liberté et oui, c'est la vie.

Les Essentiels
Toilettes - Les campings officiels ont bien sûr des toilettes, mais j'investis toujours dans un 'porta-potty'. Cela me sert non seulement dans toutes sortes d'urgences, mais signifie que je peux camper à l'extérieur. De plus, être officiellement 'autonome' me donne une plus grande flexibilité de camping, me rendant éligible au programme 'Freedom Camp' d'été du conseil de district de Gisborne, par exemple. Les déchets des toilettes peuvent être vidés dans les campings ou dans des stations de vidange spécifiques - souvent indiquées sur les cartes routières.
Douches - Vivre en camping-car, même sans salle de bain, ne signifie pas que vous devez être l'un des grands non lavés. Bien que se laver dans les rivières ou les lacs soit vivement déconseillé d'un point de vue écologique et que le filet d'eau tiède typique des douches solaires de type sac soit une perte de temps, de nombreuses villes disposent de douches attachées aux toilettes publiques. La plupart du temps, cependant, je me débrouille avec un seau d'eau froide (ou je fais bouillir une bouilloire) et du savon, puis m'installe parfois dans un campement lorsque le désir d'une douche chaude devient irrésistible.
Buanderie - Je fais la plupart de ma lessive à la main, puis, de temps en temps, je vais dans un camping ou une auberge qui dispose de lave-linge pour tout laver en profondeur.
La Question de l'Eau
Je n'avais jamais pensé à la quantité d'eau que je consommais en une journée type tant qu'un approvisionnement infini n'était simplement qu'un tour de robinet. Vivre dans un camping-car en Nouvelle-Zélande m'a appris à planifier soigneusement l'utilisation et à chérir chaque goutte de mes réserves très limitées. Une fois encore, s'il y a des campings, il n'y a pas de problème, mais dans la nature, je dois y réfléchir davantage.
Pak 'N' Save et le 'Warehouse' vendent de l'eau en bouteille dans de grands contenants rectangulaires de plusieurs litres avec un robinet qui vous donnent de grands porte-bouteilles d'eau réutilisables; j'en achète quelques-unes et je fais le plein dès que je le peux. Je transporte toujours un système de filtration de l'eau aussi car plusieurs de mes campings préférés du Département de la Conservation approvisionnent leur eau à partir d'un ruisseau. L'eau peut sembler cristalline, mais les choses les plus nocives, comme le vilain parasite giardia, sont invisibles à l'œil nu.

La Question du Camping
La Nouvelle-Zélande regorge de ces campings de toutes formes, tailles et gammes de prix, des versions luxueuses avec toutes les installations imaginables aux simples parkings. J'ai tendance à rechercher les endroits cachés et naturels tout en attachant peu d'importance aux installations, donc pour moi, les campings du Département de la Conservation (DOC) sont idéaux.
Parfois gratuits, toujours abordables et toujours dans les endroits les plus beaux et idylliques, les sites DOC se trouvent partout. Même dans la région d'Auckland, là où je pars généralement, il y a un grand nombre de sites pittoresques à courte distance en voiture de l'étendue métropolitaine.
Sinon, et sans contrainte, je tends à suivre le système 'je me demande où va cette petite route', qui est le seul moyen de trouver certains joyaux cachés ou non annoncés nulle part.
Ma première étape à l'arrivée dans n'importe quelle nouvelle région....... toujours les merveilleux et omniprésents i-SITEs. Ceux-ci seront votre source pour dénicher les gratuités gérées par les conseils, comme le superbe site sauvage de Reid's Farm en bord de rivière juste à l'extérieur de Taupo
Routes et Conduite
Les artères principales reliant les villes sont toutes en asphalte, mais si vous voulez explorer les endroits vraiment reculés et exceptionnellement pittoresques, vous devrez emprunter les routes non revêtues qui sont très courantes à travers les deux îles.
Ralentir et conduire de manière sensée suffira généralement, mais certaines de ces routes ne conviennent vraiment pas aux âmes sensibles. Sinueuses, escarpées, pentes raides, routes impossibly étroites, chutes vertigineuses sans barrières et parfois routes emportées après de fortes pluies sont toutes possibles et il se peut que vous soyez amené à tester à la fois vos compétences de conduite et vos nerfs de temps en temps.
J'ai dû une fois reculer plus d'un mile en montée sur une route de montagne à une seule voie, sans barrière et en bordure effondrée sur la Péninsule de Banks, une expérience qui m'a encore secoué quelques heures plus tard.
Cependant, on s'y habitue et ce qui m'a sérieusement intimidé au début n'a même pas été pris en compte après quelques semaines. Quelque chose que j'oubliais souvent de prendre en compte dans mes trajets, certainement au début, c'étaient les temps de conduite. De A à B peut sembler très court sur les pages d'une carte routière, mais le terrain et la surface de la route peuvent signifier un voyage beaucoup plus long que prévu.

Vie en Plein Air
La vie en plein air est de mise lorsque le soleil sort, mais le mauvais temps signifie que la vie en camping-car peut rapidement perdre de son éclat. Je m'assure toujours d'avoir une ou deux bâches que je peux installer pour en faire des espaces de vie extérieurs imperméables. Je sais par expérience que lorsque la pluie persiste, ce qui semblait autrefois 'confortable' peut rapidement se transformer en 'étroit' et même en 'cercueil' à son extrême.
De plus, j'accepte pleinement que trop de pluie signifie un camping-car plein de vêtements mouillés et pas moyen de les sécher, donc un séjour dans un motel ou une auberge sera inévitable. Sinon, ma vie sera faite de mauvaises odeurs, de conditions de vie désagréablement humides et finalement de vêtements et de literie moisis. C'est surtout savoir quand admettre la défaite - même si ce n'est que pour une nuit.
Il y a une dernière chose que vous devez savoir concernant la vie en camping-car en Nouvelle-Zélande. Les gens qui appellent la Nouvelle-Zélande leur foyer sont le groupe le plus généreux, gentil et accueillant que j'ai rencontré nulle part ailleurs sur la planète. À moins d'être irrespectueux de manière insouciante ou d'ignorer ouvertement les panneaux et les restrictions, il n'y a nulle part ailleurs sur terre aussi facile et aussi orienté vers la vie en camping-car.
Ai-je mentionné........ c'est LA vie.